L'erreur est humaine.
Enseigner l'erreur (par conformisme, orgueil ou négligence) est diabolique.
Pourquoi une F.A.D.A. ?
Lorsque l'on pense "avoir raison" et que l'on pense que l'autre a tord,
il est tentant de se moquer de l'autre pour se conforter dans son
estime de soi-même. Nous le faisons tous ou nous l'avons tous fait.
Ce n'est pas gentil de se moquer et c'est contre productif. C'est à éviter.
Est-ce pour autant qu'il faut laisser l'erreur perdurer ?
Pour faire la part des choses, je choisi de partager mon attitude selon 2 cas :
-Cas de personnes qui font erreur 'selon moi) pour elles-mêmes. Ces personnes sont mises dans des situations d'échec, de
souffrance ou de danger en raison d'un manque d'information ou parce
qu'elles ont été incitées à l'erreur par d'autres. Respecter, informer, protéger ces personnes semble judicieux (car je
souhaite que l'on agisse ainsi avec moi lorsque je commets des
erreurs).
- Cas de personnes qui incitent les autres à l'erreur. Il est
impératif de mettre en lumière ces erreurs et encore plus cette
incitation. Bien
évidement cela peut ne pas faire plaisir aux auteurs de ces
incitations, mais c'est inévitable. Le désagrément causé à ces
personnes n'est rien à coté de l'horreur qui peut être causé par leurs
incitations.
Lorsque les personnes auteurs de ces incitations sont informées, elles peuvent
-soit agir en personnes responsables et bienveillantes : elles revisent
ce qu'elles enseignent, font l'effort d'en vérifier la validité et
corrigent ce qu'il y a à corriger. Ce n'était qu'une erreur.
-soit, par conformisme, orgueil, négligence ou ... volonté de
nuire, elles s'obstinent à exercer une influence sur autrui pour
leur inculquer ce qu'elles savent être une erreur : là nous basculons
dans autre chose : il ne s'agit plus d'erreur, mais de faute, par
exemple ce qui est nommé dans la loi "mise en danger de la vie d'autrui
par négligence ou faute intentionnelle". En ce cas les personnes ont à
répondre de leurs actes devant leurs victimes, la loi et en leur nom.
Le chapitre "Responsabilité" développera tous les aspects de ces questions.
Le nombre d'erreurs et âneries qui peuvent être commises est infini.
Qui plus est, dans beaucoup de cas le caractère "erroné" peut être
discuté.
La F.A.D.A. a pour mission d'ouvrir les yeux non sur toutes les erreurs
(ce qui impossible) mais sur les erreurs dont j'ai pu constater que
certains les enseignent.
Définitions
Ânerie
J'ai le plus grand respect pour les ânes qui sont des animaux très
sympathiques, intelligents et qui aident tellemment d'être humains dans
leur vie quotidienne.
L'âne a acquis la réputation d'être un animal obstiné, "têtu comme un
âne", au point de se mettre en souffrance ou en danger inutilement.
(Il est facile de penser, qu'en fait l'âne est surtout un animal très
sensible, donc craintif et que son obstination vient de la peur qu'il
peut ressentir)
Toujours est-il que l'âne sert de métaphore lorsqu'on veut parler de bêtise. D'où le terme d'ânerie.
L'ânerie est souvent bénigne; quand elle est grave on parle plus de
d'énorme "c..." ou de faute (ce qui n'est juridiquement pas la même
chose).
Erreur
L'erreur est a priori involontaire.
Faute
La faute c'est une action volontaire qui soit nuit directement soit expose à un risque de nuire non accepté socialement.
L'erreur volontaire peut être une faute mais ce n'est pas obligatoire.
(voir stratégie de l'erreur volontaire comme technique d'orientation).
La question est complexe et sera précisé au chapitre Responsabilié
La faute évoque des notions morales et juridiques.
Dogme
Connaissance dont la source est l'affirmation arbitraire et ex-nihilo
par une personne. Le dogme s'oppose à la théorie qui est de nature
scientifique. Une théorie suppose un ou des postulats, un ou des
raisonnements logiques, un ou des théorèmes, des expériences
reproductibles permettant de tester les prévisions que permet la
théorie.
Les dogmes les plus connus sont les dogmes religieux surtout lorsqu'il
heurtent le sens commun (dogme de l'infaillibilité pontificale, dogme
de la virginité, etc...) : ces dogmes sont affirmé en fonction de
déclaration par des prophètes ou de l'interpêtation développée à partir
de prophéties. Je n'émet aucun avis ici sur la validité ou non de ces
dogmes. Les dogmes existent dans toutes les religions mais, et non y
reviendrons, il existent dans des domaines qui ne devraient pas être
traités de façon dogmatique. Ils sont alors déguisés pour paraitre de
nature "scientifique", ou bien considéré comme des "évidences" alors
qu'ils sont tout le contraire.
Tartuferie
"Cachez ce sein que je ne saurais voir"
"On a beau être dévôt, on n'en est pas moins homme"
Ces répliques bien connues de la pièce de théatre "Le tartuffe" de
Molière illustre parfaitement ce que sont la tartuferie et les tartufes.
Nous pourrions dire simplement que le tartufe énonce des préceptes
(dogmes) qu'il impose donc aux autres, qu'il fait semblant de
s'appliquer à lui même alors qu'en réalité il fait tout le contraire.
Il y a des tartuferies bénignes (le parent qui dit à son enfant de ne
pas manger trop de chocolat...et qui lui même s'empifre en cachette)
Il y a plus grave. Dans le monde des horreurs, il y a les prédicateurs
de toutes religions qui préconises la châsteté et en cachette
commettent des crimes sexuels sur des mineurs (c'est heureusement rare
mais il y en a toujours)
Il y a les religieux affirmant "tu ne tuera point" (Chrétiens) ou la
charité comme un des 5 commandement fondamentaux (Islam) et qui font la
guerre à la première occasion...
Il y a les policiers "ripoux" qui font pire que les gangters qu'ils pourchassent...