Alpinismes.free.fr - - - - - - Texte et illustrations Yves Saliba (tous droits réservés) . Dernière mise à jour le 07/08/2013 à 00:31

La Foire Aux Dogmes et Âneries

Introduction

L'erreur est humaine.
Enseigner l'erreur (par conformisme,  orgueil ou négligence) est diabolique.





Pourquoi une F.A.D.A. ?
Lorsque l'on pense "avoir raison" et que l'on pense que l'autre a tord, il est tentant de se moquer de l'autre pour se conforter dans son estime de soi-même. Nous le faisons tous ou nous l'avons tous fait.
Ce n'est pas gentil de se moquer et c'est contre productif. C'est à éviter.
Est-ce pour autant qu'il faut laisser l'erreur perdurer ?

Pour faire la part des choses, je choisi de partager mon attitude selon 2 cas :

-Cas de personnes qui font erreur 'selon moi) pour elles-mêmes. Ces personnes sont mises dans des situations d'échec, de souffrance ou de danger en raison d'un manque d'information ou parce qu'elles ont été incitées à l'erreur par d'autres. Respecter, informer, protéger ces personnes semble judicieux (car je souhaite que l'on agisse ainsi avec moi lorsque je commets des erreurs).

- Cas de personnes qui incitent les autres à l'erreur. Il est impératif de mettre en lumière ces erreurs et encore plus cette incitation. Bien évidement cela peut ne pas faire plaisir aux auteurs de ces incitations, mais c'est inévitable. Le désagrément causé à ces personnes n'est rien à coté de l'horreur qui peut être causé par leurs incitations.

Lorsque les personnes auteurs de ces incitations sont informées, elles peuvent
-soit agir en personnes responsables et bienveillantes : elles revisent ce qu'elles enseignent, font l'effort d'en vérifier la validité et corrigent ce qu'il y a à corriger. Ce n'était qu'une erreur.
-soit, par conformisme, orgueil, négligence ou ... volonté de nuire,  elles s'obstinent à exercer une influence sur autrui pour leur inculquer ce qu'elles savent être une erreur : là nous basculons dans autre chose : il ne s'agit plus d'erreur, mais de faute, par exemple ce qui est nommé dans la loi "mise en danger de la vie d'autrui par négligence ou faute intentionnelle". En ce cas les personnes ont à répondre de leurs actes devant leurs victimes, la loi et en leur nom.

Le chapitre "Responsabilité" développera tous les aspects de ces questions.


Le nombre d'erreurs et âneries qui peuvent être commises est infini. Qui plus est, dans beaucoup de cas le caractère "erroné" peut être discuté.

La F.A.D.A. a pour mission d'ouvrir les yeux non sur toutes les erreurs (ce qui impossible) mais sur les erreurs dont j'ai pu constater que certains les enseignent.


Définitions
Ânerie
J'ai le plus grand respect pour les ânes qui sont des animaux très sympathiques, intelligents et qui aident tellemment d'être humains dans leur vie quotidienne.
L'âne a acquis la réputation d'être un animal obstiné, "têtu comme un âne", au point de se mettre en souffrance ou en danger inutilement.
(Il est facile de penser, qu'en fait l'âne est surtout un animal très sensible, donc craintif et que son obstination vient de la peur qu'il peut ressentir)

Toujours est-il que l'âne sert de métaphore lorsqu'on veut parler de bêtise. D'où le terme d'ânerie.

L'ânerie est souvent bénigne; quand elle est grave on parle plus de d'énorme "c..." ou de faute (ce qui n'est juridiquement pas la même chose).

Erreur
L'erreur est a priori involontaire.

Faute
La faute c'est une action volontaire qui soit nuit directement soit expose à un risque de nuire non accepté socialement.
L'erreur volontaire peut être une faute mais ce n'est pas obligatoire. (voir stratégie de l'erreur volontaire comme technique d'orientation).
La question est complexe et sera précisé au chapitre Responsabilié
La faute évoque des notions morales et juridiques.

Dogme
Connaissance dont la source est l'affirmation arbitraire et ex-nihilo par une personne. Le dogme s'oppose à la théorie qui est de nature scientifique. Une théorie suppose un ou des postulats, un ou des raisonnements logiques, un ou des théorèmes, des expériences reproductibles permettant de tester les prévisions que permet la théorie.
Les dogmes les plus connus sont les dogmes religieux surtout lorsqu'il heurtent le sens commun (dogme de l'infaillibilité pontificale, dogme de la virginité, etc...) : ces dogmes sont affirmé en fonction de déclaration par des prophètes ou de l'interpêtation développée à partir de prophéties. Je n'émet aucun avis ici sur la validité ou non de ces dogmes. Les dogmes existent dans toutes les religions mais, et non y reviendrons, il existent dans des domaines qui ne devraient pas être traités de façon dogmatique. Ils sont alors déguisés pour paraitre de nature "scientifique", ou bien considéré comme des "évidences" alors qu'ils sont tout le contraire.

Tartuferie
"Cachez ce sein que je ne saurais voir"
"On a beau être dévôt, on n'en est pas moins homme"
Ces répliques bien connues de la pièce de théatre "Le tartuffe" de Molière illustre parfaitement ce que sont la tartuferie et les tartufes.
Nous pourrions dire simplement que le tartufe énonce des préceptes (dogmes) qu'il impose donc aux autres, qu'il fait semblant de s'appliquer à lui même alors qu'en réalité il fait tout le contraire.
Il y a des tartuferies bénignes (le parent qui dit à son enfant de ne pas manger trop de chocolat...et qui lui même s'empifre en cachette)
Il y a plus grave. Dans le monde des horreurs, il y a les prédicateurs de toutes religions qui préconises la châsteté et en cachette commettent des crimes sexuels sur des mineurs (c'est heureusement rare mais il y en a toujours)
Il y a les religieux affirmant "tu ne tuera point" (Chrétiens) ou la charité comme un des 5 commandement fondamentaux (Islam) et qui font la guerre à la première occasion...
Il y a les policiers "ripoux" qui font pire que les gangters qu'ils pourchassent...





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